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samedi 2 novembre 2013

Etape 13 : L'île de Pâques : L'île mystérieuse


Aussi appelée Rapa Nui par les polynésiens, L'île de Pâques est l'île habitée la plus isolée du Monde : 3700 km du Chili et 4000 km de Tahiti. 
L'île habité la plus proche est Pitcairn à 2000 km.
Elle a une surface de 166 km² pour 5000 habitants environ et compte un seul village : Hanga Roa
Son écriture, le Rongo-Rongo, n'a pas encore été déchiffré...
1er européen à la visiter : Jakob Roggeveen (navigateur néerlandais) en 1722, le jour de Pâques.  
Annexée en 1770 par l'Espagne qui fini par s'en désintéresser, les français s'y installèrent après 1864 et l'île devint une possession chilienne en 1888.
Elle contient environ 900 statues de basalte : les Moais.

Rapa Nui est célèbre pour ses Moais dispersés un peu partout sur l'île et dont l'histoire est surtout contée par les légendes faute de source fiable. 

Le mystère de l’île de Pâques procure chez certaines personnes le ressenti d'une atmosphère particulière...
Ce ne fut pas notre cas, cependant l'histoire de l'île ou les multiples versions possibles nous ont séduites bien qu'elles laissent en suspend bon nombre de questions. C'est sans doute ce qui fait tout le charme de l'histoire de l'ile !
Au premier abord, le coté sauvage et ces gigantesques statues de pierre sont les premières choses qui nous surprennent. 

Paysage de l'île avec la mer souvent déchainée
L'état sauvage
Vue depuis une grotte sur l'océan, Tahiti est à 4000 km !
Plateforme de Moais
Paysage représentatif de l'ile de Paques
Tête de Moai décapitée
Les chevaux sauvages de l'ile
On se demande bien comment de telles statues ont pu être transportées sur ces nombreuses plateformes, leur signification, pourquoi sont elles toutes tournées vers l'intérieur des terres à l'exception d'une plateforme...Toutes ces questions engendrent de nombreuses réponses mais à l'heure actuelle, elles restent toutes à l'état d'hypothèses.

Coucher de soleil sur la mystérieuse Rapa Nui


Les routes de l'ile
D'autres chevaux sauvages
L’île de Pâques devient très spéciale lorsqu'on tente de se plonger dans le passé pour essayer de visualiser la vie sur l’île à l'époque. 2 communautés vivaient alors sur Rapa Nui, celle des "grandes oreilles" venue d'Amérique du Sud et celle des "petites oreilles", habitants originaires de l’île.  
Ce sont les "grandes oreilles" qui soumettent les "petites oreilles" à l'esclavage et leur ordonnent de construire ces impressionnants Moais (peut être une représentation d'ancêtre protecteur) pour les Dieux. Et la demande est de plus en plus exigeante, car il faut les construire de plus en plus grand !
Les premiers explorateurs avaient constaté qu'il n'y avait pas d'arbre sur l’île  peut être que tous les arbres avaient été utilisés pour le transport de ces Moais !
Les Moais , le regard vers le ciel, seraient tournés vers la terre afin de protéger les habitants ou favoriser l'agriculture... 
Il existe pourtant une exception de Moais face à la mer... enfin beaucoup d'interrogations sur la signification de tout ça. 

L'exception: les Moais regardent vers la mer
Reconstitution des yeux en corail sur un Moai
Tournés vers la terre

En 1786, des explorateurs espagnols puis français constatent que la situation de Rapa Nui s'est dégradée, et les moais sont nombreux à avoir été renversés. Le peuple, réparti en une dizaine de tribus, n'a plus confiance dans le mana, le pouvoir des statues censées incarner les ancêtres protecteurs. C'est désormais à un mythe ancien, celui de l'"Homme-oiseau", que les Pascuans s'en remettent. Un mythe qui conte que Make Make, dieu créateur de toute chose, vint un jour apporter un œuf sur l'îlot Motu tu, et que de cet œuf naquirent les habitants de Rapa Nui.Un évènement particulier avait lieu chaque année, au moment de l'arrivée des Marata, oiseaux qui venaient pondre leurs œufs sur l'ilot face à l'ile de Pâques ; c'était la compétition de l'homme oiseau. Un représentant de chaque clans (une communauté comptait beaucoup de clans différents) était nommé pour la compétition qui consistait à aller chercher sur l'ilot un œuf de Marata, et de le ramener entier ! Celui qui y parvenait le premier avait alors le statut d'homme oiseau qui était vénéré au point que l'heureux élu était isolé une année pour qu'il ne lui arrive rien ! Étant donné la dangerosité de l’événement, le nombre de participants n'était plus le même à l'arrivée qu'au départ.
Cette folle compétition n'a cessé qu'au cours du XX ème siècle !

Volcan près d'Orongo, le village où habitaient les participants le temps de la compétition de l'homme oiseau

Maisons du village d'Orongo
Le Motu tu: là où les œufs de Marata se trouvaient

Le renversement des Moais s'expliquerait aussi par la révolution des "petites oreilles" qui l'ont emporté sur les "grandes oreilles" et auraient alors renversé les Moais. Les batailles entre clans y seraient aussi pour quelque chose dans la décapitation des Moais...
En voyant ces nombreuses plateformes de Moais, la carrière où ils étaient construits, les distances qu'il fallait parcourir de la carrière à la plateforme, les restes de villages reconstruits, de si grandes sculptures évoluant et souvent comparées au savoir faire Inca sur une si petite île perdue au milieu du pacifique, alors on ressent toute la grandeur de l’île de Pâques.

Carrière de Moais
Sur le site de construction des Moais
Un Moai en cours de fabrication dans la roche
La taille du Moai en construction est impressionnante
Le bleu profond autour de l'ile de Paques
Tête de Moai décapitée
Les cotes déchiquetées
Vue depuis une des grottes cachées sur l’île
Seule plage de sable blanc de l’île
et une mer dechainée !
Plateforme de Moais sur la plage ornée d'une belle étendue de palmiers
Les chevaux sauvages de l’île
Arc en ciel sur Rapa Nui après le déluge !
La faune de l’île est aussi exceptionnelle !
Représentation du nombril de l’île, espace sacré


Lors de notre séjour sur l’île, nous avons eu aussi la chance de pouvoir rencontrer Elias, notre couchsurfer qui ne parle qu'Espagnol ! Mais cela n'empêcha pas la communication et ce fut intéressant de vivre à la locale avec les chevaux dans le jardin ! 
Elias nous a fait découvrir l'alcool local, le Pisco, soirée bien arrosée ! Au moment du départ, tradition l'oblige nous avons eu le droit à notre beau collier de coquillages !

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